NOART

Entre design artistique et sculpture loufoque, NoArt, façonne ses œuvres à coup de robinetterie et  de tuyauterie. Un véritable hommage à l’univers industriel.

Fasciné depuis l'enfance par l’envers de notre urbanité contemporaine, NoArt est particulièrement sensible à l’esthétique de la rue, des paysages industriels, des usines et leurs machines, des sous-sols et leurs méandres. Ce sont ces ambiances particulières qu’il reconstitue dans ses assemblages et son mobilier comme un constat photographique des choses.

Ses assemblages métalliques composés de vannes, tuyaux, manomètres, robinets en laiton et autres matériaux de récupération glanés dans la rue deviennent des volumes « utilitaires ». Il créé toute une gamme de lampes, tables, chaises, miroirs, autant de pièces uniques en aluminium brossé, cuivre, laiton ou acier, qu’il complète par un art urbain composé d’enseignes, vitrines ou installations. Il concevra également la décoration et le mobilier de cafés et célèbres lieux branchés de la capitale. Certaines de ces pièces sont devenues cultes comme la « chaise du bonheur »,  Fiona, conçue avec Jean-Christophe Guillou dans un registre explicitement sexuel ou les « boîtes à conneries » contenants ludo-interactifs de formes et matériaux divers. Il faut décrocher le combiné téléphonique pour en mesurer toute la saveur gentiment perverse. « J’ai insulté 20 000 personnes » confira NoArt, ravi, lors de l’exposition parisienne à l’Espace des Blancs-Manteaux.

Manufacteur d’art mais également de rencontres, NoArt est un artiste qui s’enrichit continuellement de l’extérieur et travaille souvent dans une énergie de groupe.